Chez Toiture & Fils, vous devez savoir que le désamiantage relève d’un art délicat, mené avec une grande rigueur.
L'objectif reste évidemment de garantir la sécurité des occupants, des travailleurs et même de l’environnement. Chaque chantier devient alors une véritable mission, guidée par la stricte conformité aux normes françaises.
Voici comment nous procédons, pas à pas, pour transformer des espaces où plane une menace invisible en lieux sains et sécurisés !
Repérage et évaluation des risques
Avant même qu’un outil ne se pose sur le bâtiment, il y a ce moment essentiel du repérage et de l’analyse (la garantie que le chantier avancera sans mettre qui que ce soit en danger).
Chez Toiture & Fils, un diagnostiqueur certifié, fidèle à la réglementation française, ausculte chaque recoin du bâtiment. Toitures en fibrociment, faux plafonds, conduits… rien n’échappe à cet œil aguerri. Ce repérage, obligatoire pour les constructions antérieures à juillet 1997, suit les exigences précises des arrêtés du 12 décembre 2012.
Des prélèvements, parfois obtenus au prix de sondages destructifs, sont envoyés en laboratoire afin de déceler la présence et la concentration d’amiante. À l’issue de cette analyse naît un document minutieux, véritable guide révélant les zones à risque, celles qu’il faut aborder avec prudence.
Confinement et retrait
Une fois le repérage accompli, nous isolons la zone à traiter à l’aide de films polyéthylène de 200 microns, dressant ainsi une véritable enceinte hermétique. Cette bulle protectrice est ensuite éprouvée par un test fumigène, ce qui permet de s'assurer qu’aucune fibre d’amiante ne s’échappe dans l’air ambiant.
Grâce aux sas de décontamination et aux extracteurs d’air munis de filtres HEPA, l’air se renouvelle de façon continue et contrôlée, conformément à la norme NF EN ISO 16000‑7.
Aguerris par l’expérience et formés avec rigueur, nos techniciens se harnachent de leur combinaison intégrale, de leur masque ventilé et de leurs gants protecteurs avant d’entrer en action. Ils retirent ensuite les matériaux en recourant à des méthodes reconnues, comme l’enlèvement humide, qui maintient la dispersion des fibres à son niveau le plus bas.
Gestion des déchets d’amiante
Une fois retirés, les matériaux contaminés sont conditionnés avec soin dans des sacs étanches à double paroi, dûment étiquetés.
Qu’ils soient friables ou non, ces déchets prennent ensuite la route dans des véhicules ADR, jusqu’aux Installations de Stockage de Déchets Dangereux (ISDD) agréées. Chaque déplacement est consigné avec une grande précision grâce au Bordereau de Suivi de Déchets d’Amiante (BSDA), signé conjointement par le maître d’ouvrage et le transporteur.
Ce document scelle la conformité à la lettre du Code de l’environnement, garantissant que rien ne se perd ni ne s’égare. Une fois l’évacuation achevée, vient le temps du grand nettoyage, avec une aspiration précise, un brossage appliqué et un soin qui ne laisse rien derrière lui. Enfin, un contrôle d’empoussièrement est mené par un laboratoire COFRAC, preuve ultime que le chantier rend l’air aussi pur qu’aux premiers jours.